Jeanne Schultz

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Jeanne Schultz
Nom de naissance Jeanne Amélie Cécile Augustine Schultz
Naissance
Paris, Drapeau de la France France
Décès (à 48 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Jeanne Schultz, née le à Paris et morte dans la même ville le , est une romancière française. Certains de ses romans ont été parfois publiés sous le pseudonyme Philippe Saint-Hilaire avant d'être réédités sous son patronyme. Elle a également publié des romans de littérature d'enfance et de jeunesse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeanne Amélie Cécile Augustine Schultz[1] naît à Paris le , au 53 de la rue de la Grande-Chaumière.

Elle grandit dans un monde à la fois bourgeois, studieux et militaire (fille d'officier[2] et nièce du général Hippolyte Langlois[3]), qui lui offre une excellente éducation et le goût des exercices physiques.

Passionnée depuis l'enfance par l'écriture et les belles lettres, elle publie en 1887 anonymement, dans la Revue des deux Mondes, La Neuvaine de Colette, un roman qui obtient un succès public et qui est primé par l'Académie française en 1892[4], dont le réalisateur Georges Champavert fera une version cinématographique[5],[6] en 1925. Ce premier ouvrage est édité en 1888[7] chez Calmann Lévy.

Viennent ensuite, toujours sans la signature de l'auteur, Tout droit en 1890 et La Famille Hamelin en 1892, deux ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse, édités cette fois par la librairie Hachette et Cie avec des vignettes du dessinateur Édouard Zier.

Lassée par la polémique et les conjectures sur l'autorité de ses ouvrages, elle révèle son nom. De retour chez son premier éditeur, elle fait rééditer en 1892 sous sa signature Jean de Kerdren déjà paru en 1887 sous le pseudonyme de Philippe Saint-Hilaire. Suivront régulièrement romans et nouvelles qui, malgré un certain succès, n'atteindront pas la notoriété de son premier livre qui s'est vu parfois qualifier de chef-d'œuvre par la presse[8].

Romancière à la vie discrète, Jeanne Schultz meurt à Paris le [1], au 82 de la rue Bonaparte, où elle réside avec sa mère.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • La Neuvaine de Colette[9] (Calmann-Lévy, 1888)
  • Ce qu'elles peuvent[10] (Calmann-Lévy, 1894)
  • La Main de sainte Modestine (Calmann-Lévy, 1899)
  • Fin de villégiature (1910)

Romans signés Philippe Saint-Hilaire[modifier | modifier le code]

  • Jean de Kerdren (Firmin-Didot, 1887) ; réédité sous son patronyme chez Calmann-Lévy en 1892
  • Les Fiançailles de Gabrielle (H. Gautier, 1887) ; réédité sous son patronyme chez Calmann-Lévy en 1896
  • Cinq minutes d'arrêt (Firmin-Didot, 1888) ; réédité sous son patronyme chez Calmann-Lévy en 1911

Romans de littérature d'enfance et de jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Tout droit (Hachette, 1890)
  • La Famille Hamelin (Hachette, 1892)
  • Sauvons Madelon !, suivi de Le Dernier Tour de l'enchanteur Merlin, (Hachette, 1893), Illustré par Tofani

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix Montyon de l'Académie française pour La Neuvaine de Colette

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Registre de l'état-civil de Paris 6e
  2. Voir Historique 10 juillet 2016 11:40
  3. Hippolyte Langlois (1839-1912), Grand officier de la Légion d'honneur, Directeur de l'École de guerre (1898-1901), commandant de corps d'armée, sénateur de Meurthe-et-Moselle, membre de l'Académie française.
  4. Prix Montyon - 1000 francs
  5. Film muet distribué par la Paramount, pour la France, la Belgique et l'Afrique du Nord française. - Les Spectacles n°120, 16 avril 1926.
  6. Fiche du film sur Imdb
  7. En 1892 paraît, avec la collaboration de l'éditeur Plon et Nourrit, une version de luxe enrichie par des illustrations d'Émile Fayard.
  8. Le Gaulois, n°12209, 19 mars 1911
  9. Revue des Deux Mondes no 83 - septembre 1887
  10. Paru Revue des Deux Mondes, no 120 - novembre 1893

Liens externes[modifier | modifier le code]